La vie est brève et le désir sans fin, de Patrick Lapeyre

C’est l’histoire de …
Nora, une jeune femme fantasque et égocentrique, est le centre de ce roman, ou plutôt le centre de la vie de Louis Blériot et de Murphy Bloomdale. Elle navigue de l’un à l’autre sans pouvoir (sans vouloir ?) se décider à choisir l’un d’eux.
Louis Blériot est un interprète à la petite semaine, qui vit aux crochets de sa femme, accueillant dans son giron Nora dès qu’elle en éprouve l’envie, tout en essayant de reconstruire son couple « officiel ». Cette velléité sera-t-elle durable ?
Murphy Bloomdale, à l’inverse de Blériot, est plutôt rationnel, adulte, mène sa carrière de trader aussi bien qu’il le peut dans un contexte de crise financière.
Néanmoins, lorsqu’il s’agit de Nora, il perd complètement le Nord. Ruptures silencieuses, retours, absences, vols ; il accepte tout. Malgré une vision limpide de la situation.
D’autant plus que chacun d’eux connaît l’existence de l’autre.
De là à connaître la vérité de Nora …

Ce que j’en ai pense …
Énorme déception. Ce texte m’a semble creux, sans intérêt. Quel ennui ! Pourtant, ce n’est pas mal écrit mais l’histoire n’est pas là. L’auteur paraît avoir oublié de la travailler, de la construire.
Réelle incompréhension sur le prix Femina, les critiques dithyrambiques lues partout dans la presse.
Toutefois, big up pour le titre magnifique de ce livre.

4 réflexions sur “La vie est brève et le désir sans fin, de Patrick Lapeyre

  1. Ah, je l’attendais depuis hier, je t’ai découverte sur entreelivre (demande d’invitation), j’ai eu le même ressenti que toi. J’ai appris ensuite que le titre est un proverbe japonais (ou chinois) mais n’est pas de lui 🙂

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